samedi 27 avril 2013

X comme Chut... #challengeAZ



On ne va pas toujours les chercher ces p'tits secrets de famille.
Dans un monde de petites gens, ils n'ont souvent laissé aucune trace. Pas de mot d'amour, pas de photo, la vie intime de nos ancêtres reste souvent un mystère.
Et quelquefois ce sont les mathématiques et les calculs des logiciels moralisateurs de généalogie qui nous alertent.
Alors la vie intime, la vie coquine, donne un p'tit coup d'jeune aux photos vieillies.
Et  voilà Marie-Constance qui se laisse entrainer dans les herbes folles par le bel Alfred !
Il suffit de passer le pont, laisse-moi tenir ton jupon !
Il était beau Alfred et sur de lui.
Il venait de Pleumartin le Sarrazin !
Que faisait-il à Senillé ? Il n'y était pas domestique me disent les recensements.
Mais les foires, les marchés, sont propices aux rencontres, aux balades par les chemins.
Marie- Constance a 20 ans, Alfred 22. 
Elle est née à Senillé, il va grandir à Chenevelles.
L'un et l'autre sont à une portée de charrette.
C'était un accident ou déjà une tendre habitude ?
En février pas question d'herbes folles, Lulu voyons,
ce sont les granges qui abritent les
tourtereaux, le foin s'accroche aux cheveux !
Qu'importe
C'est de leur âge !
Alfred Sarrazin et Marie-Constance Ouvrard
se marient le 1 septembre 1885 à Senillé. 
et chut... 
 leur petit Léon Alfred nait le 22 Octobre... de la même année.
Il était temps ! 



jeudi 25 avril 2013

V comme Vieilles branches. #challengeAZ


Janvier 1903.
Triste fin pour cet ancêtre !
C'est en s'acharnant à déloger un lapin, qu'un chasseur imprudent enfuma le creux de ce tronc millénaire.
Il s'embrasa rapidement et mit deux jours et deux nuits à partir en fumée.
Aucune nouvelle de l'oryctolagus cuniculus par qui le scandale arriva !

La photo prise en 1900 nous rappelle que ce chêne fut sans conteste le plus imposant du département.
12 à 15m de circonférence, 30 m de haut, une couronne à 3m de haut, surmontée de 6 tiges de 2 à 3,5m de circonférence.

Source Le Picton Mai- Juin 2000

mercredi 24 avril 2013

U comme Uchronie. #challengeAZ


Uchronie...

Je suis l'enfant d'une Utopie perdue...
Si les Républicains Espagnols avaient gagné la guerre, je ne serais pas là.
Uchronie...
Mon père serait resté en Espagne, il n'aurait pas rencontré ma mère, et je ne serais pas là.

Je suis l'enfant d'un Uniforme Exil...
Si l'Histoire n'avait pas poussé mon grand-père hors de Turquie, je ne serai pas là.
Uchronie...
Mon grand-père se serait marié dans son quartier et je ne serais pas là.

Je suis l'enfant des Us et Coutumes libérées.
Si ma mère avait suivi la tradition de ses ancêtres...
Uchronie...
Elle ne se serait pas mariée avec un espagnol et je ne serais pas là.

Je suis l'enfant de l'Une joie de vivre
Si mon père et ma mère avaient passé leur soirée devant la radio (il n'y avait pas de télé)
Uchronie...
Ils n'auraient pas dansé à la Bastille et je ne serais pas là.

Je suis l'enfant d'une Ultra intolérance...
Si l'Inquisition espagnole n'avait pas chassé les juifs d'Espagne
Uchronie...
Mes ancêtres maternels seraient restés en pays Catalan.

Dans cet Univers...
Mon père serait né 4 siècles plus tard, il aurait rencontré ma mère sur la Rambla de las Flores,
Unanimes,
Ils auraient fêté la liberté et l'utopie de la République Espagnole,
Unis,
Ils auraient tournoyé ensemble dans une valse à mille temps et deux mille ans d'histoire...
Et je serais née !
Uchronie...

Ouf !

mardi 23 avril 2013

T comme Tuberculose #challengeAZ



La tuberculose s'est invitée souvent dans la généalogie de chacun.
Je remets à l'honneur le billet écrit  en hommage à
 Camille Guérin, co-découvreur avec Calmette du BCG.
Un p'tit gars du Poitou !
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C’était un temps terrible que celui de sa naissance. Un sale temps à microbes,  un temps sans antibiotiques, un temps sans espoir de guérir, de soigner.

Camille Guérin est né à Poitiers en 1872.

 Elle,
on l’avait appelée écrouelle, puis phtisie, consomption, catarrhe, en 1839, Schonlein la baptise tuberculose ( de tubercule petit nodule et "ose" mal non inflammatoire). Depuis la nuit des temps, elle creuse les os, les poumons, la peau, les organes génitaux, le cerveau. Invalidante, déformante, stérilisante, suffocante, caverneuse, elle grignote tout.

En 1882, chez les Guérin, elle emporte Eugène, le père. Quelques années plus tard, Madame Guérin se remarie avec Auguste Venien vétérinaire à Chatellerault.

Camille grandit, brillant élève du lycée Descartes, sous l’impulsion de son beau-père vétérinaire, il se destine au même métier. Il part pour Maisons-Alfort et fait partie des meilleurs. Remarqué dans un premier temps par Nocard qui travaille avec Pasteur, il rejoint le laboratoire de Calmette, médecin chercheur, l’ami de Pasteur et de Roux. Camille Guérin sait sa chance et ne la laisse pas passer. Calmette sera son maître, aimé, respecté, honoré, au-delà de la mort.



C’est le début d’un beau duo de science.

 Guérin part à Lille le rejoindre à l’Institut Pasteur fondé deux ans avant, nous sommes en 1897, Camille Guérin a 25 ans. Il se consacre à la vaccine et à la tuberculose.

En 1900, il épouse Marie Lavergne, il aura deux enfants, un fils Pierre et une fille… Camille.

A partir de 1906, ses travaux portent sur le bacille tuberculeux d’origine bovine qu’il cultive sur pomme de terre additionnée de bile de bœuf. L'idée : créer une souche non virulente, stable. Le but : vacciner sans risque.




  Depuis que Koch en 1882, a identifié le bacille virulent responsable de l'affection chez l’homme, d’autres à ses cotés, à sa suite, essaient sans succès vaccins ou sérums. On tâtonne, on échoue, on cherche.

Contagieuse, ravageuse, la tuberculose est humaine mais aussi animale. En médecine vétérinaire, aussi il est temps de trouver, de vaincre. A Lille, après la grande guerre, les essais de vaccination sur les bovins avec du bacille atténué ont repris. Calmette et Guérin à force de patience, de travail, isolent, repiquent, atténuent le bacille, jour après jour, cycle après cycle, 20H après 20H, autant de fois qu’il faut. Malgré la guerre qui a sévi, interrompu les travaux, ils tentent, échouent, recommencent, protègent le trésor de leurs premiers efforts.

La science est leur monde et leur monde de science est fascinant. Contemporains de Roentgen, des Curie, sous leurs yeux nait la médecine, l’humaine et la vétérinaire, la radiologie, la radiothérapie, c’est l’enfance d'un Art qui est leur unique terrain de jeu….

En 1918, la guerre se termine, mais la maladie fauche toujours et Marie l’épouse succombe à une méningite tuberculeuse.

A Lille, les recherches se poursuivent. Dans l’élan du savoir, dans l’ivresse de la découverte, entre médecins et vétérinaires, les cloisons tombent. Il faut atténuer la virulence encore et encore. 230 fois plus tard, 13 ans après le premier ensemencement, le bacille qui pousse sous les yeux de nos deux amis  permet enfin la protection de l’animal.

Calmette, avec une extrème prudence et une grande audace, souffle l'espoir en émettant  l’hypothèse que ce bacille là, peut aussi protéger l’homme. Ce bacille là, c’est le BCG, le Bacille de Calmette et de Guérin. C'est un pédiatre, le Dr Weill-Hallé qui autorise et réalise le premier essai de vaccination chez un bébé, c’est un succès. L’enfant échappe à une tuberculose inévitable, attendue fatale.

 Nous sommes en 1921.

 Partout dans le monde, on va vacciner.


On ne sait pas encore guérir la maladie, mais on peut la prévenir, la faire reculer. Et elle recule.



Rivalités, diffamations, mises en cause, accident, rien n’est jamais simple… Calmette meurt en 1933, affaibli par les polémiques.

Guérin poursuit leur œuvre commune, travailleur acharné.

 Il faudra attendre les années 50, pour guérir enfin la tuberculose, découvrir le rimifon, plus la rifampicine, antibiotiques efficaces sur le bacille.

 Ambassadeur inlassable, reconnu, couronné, récompensé, Guérin deviendra Président de l’Académie de Médecine en 1951.

Camille aime à venir de temps en temps, se reposer dans sa maison de Vouneuil sur Vienne, il y retrouve ses enfants, les chemins du Pinail, les vieilles pierres, les vieilles églises.

Ami de Maurice Fombeure le poète de Bonneuil-Matours, d'Yvonne de Lestrange, la dame du Château de Chitré, il laisse encore aujourd'hui, aux petits enfants de ses voisins de village, humbles ou non, le souvenir d’un homme simple, affable, épris de science.

Il s’éteint à l’hôpital Pasteur le 09 Juin 1961.

 Ici, dans les maisons, dans les écoles, à l'hôpital, au collège de Vouneuil qui porte son nom, au lycée de Chatellerault où il a étudié, on raconte son histoire, porteuse d’espoir, d’humanisme et de modestie.
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 Notre monde arrogant néglige ses chercheurs, ses bienfaiteurs, il oublie la mort des tout-petits, des jeunes gens suffocants, il méprise trop souvent la science et doute des bienfaits dont il est l’ingrat bénéficiaire. A l’aube du XXIème siècle, silencieuses, tentaculaires, les vieilles épidémies endormies s’éveillent, sournoises. De nouveau, coqueluches, tuberculoses, surprennent une crèche,un collège, une salle d’attente.



Ne restons pas sourds aux cris d’alarme, ne crachons pas stérilement sur la science au nom d’un retour à une nature dont on a oublié la violence… 




lundi 22 avril 2013

S comme Sorcellerie en Poitou ! #ChallengeAZ


Je ne fais qu'ouvrir le grimoire du Poitou... Chaque personnage mérite un article à lui tout seul... 

La Sorcellerie au féminin
  • AMALRIC Madeleine - (1599) - Montmorillon (86) : Sorcière qui allait au sabbat et qui accusée de onze homicides fut mise à mort à 75 ans dans la Baronnie de la Trimouille. (Source : Discours sommaire des sortilèges et vénéfices tirés des procès criminels jugés au siège roya de Montmorillon en 1599 page 49)
  • CHASTENET Léonarde - (1599) -  Montmorillon (86) : Vieille femme de 80 ans, mendiante en Poitou vers 1591 et sorcière. Confrontée avec Mathurin BONNEVAULT qui soutenait l'avoir vue au sabbat, elle confessa y être allée avec son mari et que le diable qui s'y montrait sous forme de bouc, et était une bête fort puante. Elle nia les maléfices dont on l'accusait. Cependant elle fut accusée par 19 témoins d'avoir fait mourir cinq laboureurs et plusieurs bestiaux. Condamnée, elle confessa avoir fait un pacte avec le diable, lui avait donné de ses cheveux et promis de faire tout le mal qu'il ordonnerait. La nuit le diable venait la voir dans sa prison sous forme d'un chat. Elle dit à ce chat qu'elle souhaitait mourir. Le diable lui présenta des morceaux de cire, qu'elle devait manger pour disparaitre. Mais elle n'osa le faire. On analysa les morceaux qui gardèrent leur mystère. Elle fut brulée avec ses morceaux de cire. (Source : Discours sommaire des sortilèges et vénéfices tirés des procès criminels jugés au siège roya de Montmorillon en 1599 page 49)
  • GARAUDE Andrée - (1475) -  Noirlieu (79) : Brûlée vive en 1475 à Bressuire, elle avait 56 ans, veuve depuis 18 ans et avait  passé quelques mois au service d'un bourgeois à Poitiers. Elle Participe à de nombreux sabbats nocturnes qui regroupent trente à quarante personnes. Accuse Jeanne SEGUINELLE femme de Nueil de l'avoir entrainée.  Sur commandement du diable " a pissé troys foiz ou bénister et fait deux foiz sa grosse matière" en la nef de l'église de Noirlieu !  Fabrique un petit voeu de cire qu'elle place à la porte de la chambre du valet du seigneur de Noirlieu. "incontinent mal luy prinst tellement qu'il ne povoit riens faire ne boyre ne manger que bien peu". Elle enlève le voeu et procède au désencorcellement.  Elle envoute le vicaire de Noirlieu avec un voeu de Jeanne THORU de Boesse, elle le désencorcelle en le lavant. Elle envoute le frère de Jean LECOMTE à Poitiers, Micheau qui l'avait traitée de vieille. Mais elle n'enlève pas le voeu et Micheau meurt (ordre du diable).  Empoisonne avec des poudres la chèvre de Jean THORU à Noirlieu. 
  • GIRAUDELLE - (XVème siècle) - Chaillé (85) : Vieille femme qui garde les troupeaux aux champs. fabrique un voeu pour  nuire au prieur de Chaillé et le fait baptiser par un prêtre de Tablier. Le prieur a du mal à mourir, elle en appelle aux démons, le toit de la maison du prieur s'écroule... Le prieur survit et confie son aventure à Jean VINCENT Prieur de Moutier qui écrira un ouvrage sur les arts magiques.
  • L'EFFRAYEE Thomine - (1458 ) - Andillé (86) : 60 ans veuve, a volé un bonnet chez sa patronne.
  • LEPREUSE anonyme - (XVème siècle) - Vaux (86) : Elle transporte des têtes de couleuvre et autres ingrédients, on l'enferme avec d'autres lépreux accusés et on brûle la coupable.
  • MOREL Jeanne - (1401) -  Velluire (85) : Veuve de Jean JOULAIN au Gué de Velluire a volé une oie et une paire de chaussures. Convaincue d'avoir envouté et fait périr plusieurs personnes. 
  • ROULLETTE Jeanne -  (1475) - Fontaine le Comte (86) : Veuve, plusieurs enfants dont deux filles à marier. Femme de J. GAVAY pauvre bonne femme. Accusée par son voisin Jean GAUVRIEL. Mais on lui rend justice  le 24 mai 1476 devant la Cour du Sénéchal de Poitiers.
  • DE VALESA Peronelle -  (1314) - Poitiers (86) : Sortilèges contre Jean de CHERCHEMONT chanoine de Ste Radegonde à Poitiers. Exécutée  à Paris en 1314. 
  • YVENASGE Marie (XVème siècle) - Loudun (86) : Fait mourir par le poison personnes et bêtes.

La sorcellerie au masculin
  • BETUIS DE LA GARINIERE Lucas -  (1469) - Commequiers (85) : Homme ivrogne blasphémateur, injurieur de personnes. Se sert de venins et poison de poudres. Frappé mortellement par Jean FAVEREAU laboureur de la Garinière, paroisse de Commequiers, reconnait avoir fait mourir le grand-père, le père et le beau-frère et un des enfants FAVEREAU.
  • BOBIN Nicolas - (1599) - Montmorillonn(86) : Confesse qu'il va au sabbat et se donne au diable qui lui fait renier Dieu et ses parents. Le Diable prend l'allure d'un homme noir, à la voix cassée. Il vient en homme ou en bouc. Bobin va au sabbat porté par le vent. Il utilise des poudres pour mal faire. Il porte la marque du diable sur l'épaule. Bobin donne et guérit au nom du Diable, et qu'il fait mourir parfois. (Source : Discours sommaire des sortilèges et vénéfices tirés des procès criminels jugés au siège royal de Montmorillon en 1599 page 49)
  • CAMUS Pierre (1377) - Champeaux (79) : Homme de conversation déshonnête, prenait pain et volaille chez les gens, savait détourner n'importe quelle femme du devoir ! 
  • DU LiGNON Berthomé - (1599) - Montmorillonn(86) : Avoue que son père l'a mené au sabbat dès sa jeunesse. A promis au diable son âme et son corps. A participé au grand sabbat de la St Jean dernière. Le diable un bouc  noir, lui donne quarante sous à chaque sabbat ainsi que des poudres pour faire des maléfices.
  • GABILLEAU Guillaume - 1497 - St Romain (86)
  • GUERINEAU Thouars (XVème siècle) - Thouars (79) : Louise BRUNELLE  lui refuse de la pâte pour faire le pain et tombe malade. Voit mourir son fils du même mal en cinq ans.
  • GAVAY Jean (XVème siècle) -  fils de sorcière, sa mère fut emprisonnée comme sorcière sa femme fut aussi accusée et emprisonnée. Familles de sorciers
  • DE LURE Guillaume dit HAMELINE - (1453) - St Benoist - (86) : Moine convaincu de sorcellerie.
  • DE MONTSORBIER Guillemot - (1429/1430) - Gençay (86) : Demande l'intervention de maître Thomas PELET pour lui confectionner un voeu de plomb en certains points des planètes, que PELET fait baptiser à St Porchaire de Poitiers. (AD 86 3H 1/725)
  • MATIVER Messire - (1446) - Lussac Mazerolles (86) : Prêtre chapelain à Lussac pour le seigneur de Mortemer et curé de Mazerolles, convaincu de sorcellerie, et accusé de plusieurs adultères, agressions et vol de nuit à la tête d'une bande. Il fait des voeux, les baptise, les débaptise "au nom de l'ennemi et pour nuire à autrui".
  • PANCEREAU Jean (XVème siècle) - Courlay (79) : Vit au village des Marchais paroisse de Courlay , marié 60 ans, maquignon en conflit avec ses voisins. A son procès Jean POITEVIN médecin affirme que tous dans sa famille sont sorciers. Jean DE LA FAYE compère sorcier de Jean PANCEREAUPANCEREAU utilise des poisons. Nombreux témoins à charge et victimes. SUITREAU Jean, meunier de l'Ebaupin, 30ans empoisonné; Au total de ses victimes, 25 personnes, cinq taureaux, cinq boeufs, seize vaches, un cheval un âne, vingt quatre porcs, cent quarante brebis, et dix huit essaims d'abeilles. Frappe sa victime sur la main le dos ou le cou en prononçant les paroles "par le sang de dieu". Autres maléfices : Fontaine pleine de grenouilles mortes;

 Les villages Sorciers du Poitou

  • Mazerolles (86)
  • St Romain (86)
  • Andillé (86)
  • Thouars 
  • Bressuire
  • Mauléon
  • Commequiers
  • Tiffauges
  • Fossay
  • Montmorillon
  •  
Sources :
Dictionnaire Infernal par J. Collin de Plancy : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5754923d
Persée quelques procès criminels au XVIIème : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1965_num_123_2_449706_t1_0637_0000_2
La Sorcellerie en Poitou : http://huysmans.org/poitousorcellerie.htm
La sorcellerie en Poitou par Robert Favreau. http://books.google.fr/books/about/La_sorcellerie_en_Poitou_%C3%A0_la_fin_du_Mo.html?id=vOj7OAAACAAJ&redir_esc=y